Editorial par Christophe Coin (EdV, mai 1998)

Chers amis,

Après quelques années de silence, la SFV renaît de ses cendres ! Le compositeur Michel Corrette, s'il l'avait présagé à l'époque, aurait pu lui dédier son concerto pour quatre violes intitulé « Le Phénix ».

Depuis belle lurette aux Etats-Unis, en Grande Bretagne ou encore en Suisse, différentes sociétés de viole se sont montrées très actives, multipliant les publications et assurant la diffusion d'informations diverses.

Il est regrettable que la France (pays d'individualistes comme chacun sait) n'ait pas suivi plus tôt cet exemple, alors que d'excellents musiciens contribuent à redonner à la viole la place qu'elle mérite et que le succès du film « Tous les matins du monde » lui a fait bénéficier de la reconnaissance du grand public.

La création de classes de musique ancienne dans différents départements répond à la demande croissante de violoncellistes désirant s'initier à la viole et permet à des élèves de plus en plus jeunes de la pratiquer. Des éditions de partitions ainsi qu'une discographie de plus en plus abondante nous font découvrir l'immense richesse du répertoire tant soliste que d'ensemble. Les travaux des musicologues, luthiers, chercheurs se multiplient et le IV° colloque de Limoges qui s'ouvre aujourd'hui est un exemple parmi d'autres d'une volonté commune d'approfondir ce vaste domaine.

Ce bulletin de la SFV a pour but de centraliser et de faciliter la circulation de toutes ces informations ; nous comptons sur votre soutien et votre participation active pour mener à bien cette entreprise.

Bien violistiquement vôtre,

Christophe Coin